Remise des prix du concours 48h Smartphone

48h du reportage sur Smartphone

Tourner un documentaire de 5 minutes avec un Smartphone, c'est le défi qui attendait les concurrents des « 48h du reportage sur Smartphone » imaginé par l'association vichyssoise « Sur les pas d'Albert Londres »

Tourner un documentaire de 5 minutes avec un Smartphone, c'est le défi qui attendait les concurrents des « 48h du reportage sur Smartphone » imaginé par l'association vichyssoise « Sur les pas d'Albert Londres ». Ce vendredi 2 avril les lauréats ont été dévoilés et des prix ont été remis des mains du recteur et du directeur du CUFR, M Siri.

Référence majeure des journalistes, Albert Londres a commencé sa carrière en 1906, et a rapidement évolué comme grand reporter. Le prestigieux pris Albert Londres est décerné chaque année aux meilleurs grands reporters francophones.

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C'est donc sur ces pas que sont parties des équipes de jeunes et de moins jeunes, répondant à l'appel de l'atelier cinéma du Pôle culture du CUFR et de l'association de Vichy « Sur les pas d'Albert Londres », ville de naissance du journaliste, en lien avec le Rectorat de Mayotte et les partenaires de la DJSCS et de la DAC ainsi que l'association Hippocampus. l'objectif était d'offrir à tous les étudiants français et étrangers une vision d'un journalisme sans frontières expliquera Jean-Claude Mairal, initiateur de l'association « Sur les pas d'Albert Londres »

Les participants avaient deux jours pour écrire, tourner, monter un reportage qu'ils devaient impérativement remettre 48h après le lancement du concours.

Dans un premier temps le recteur s'est exrpimé :« Je salue l'idée originale de Jean-Claude Mairal. Il permet aux jeunes de toucher du doigt la vocation du journaliste qui, comme le disait Albert Londres, « n'est pas de faire plaisir, non plus que de faire du tort, (mais elle) est de porter la plume dans la plaie ». Puis le directeur du CUFR et la journaliste Anne Perzo-Lafond, membre du jury, ont pris à leur tour la parole pour feliciter les participants.

Ensuite les 17 films qui étaient présentés, validés par deux jurys, l'un à Mayotte, l'autre à Vichy, présent en visio, ont été projetés.Une section était dédiée aux scolaires, lycéens et collégiens, l'autre à tout public.

 

  • Pour les scolaires, c'est le collège Tani Malandi qui a été récompensé de 800e pour « Pesticides, le défi de l'alimentation à Mayotte », tourné sous la houlette de leur professeur d'Histoire, par ailleurs ancien journaliste, Cyril Castelitti.
  • Une mention spéciale a été attribuée au Lycée des Lumières pour le reportage plein d'humour sur « Le sport et le lycée ».
  • Le prix Tout public a été attribué à « Nos plantes sacrés », tourné par l'équipe le Hasary, d'Ali Mohamed Ibroihima et Andjilani Anzidine
  • Deux mentions spéciales ont été attribuées, sur le thème de l'eau, pour des reportages tournés en période de pénurie.
    « Le robinet me manque », de l'équipe Galaxy One, de Hamidou Rahim, Madi Maftaha Adidja et Youssouf Mohamadi 
    « Le problème de l'eau à Mayotte », de Nyamba Mwenge, de Abidina Ahamada, Adam's, Ibrahim et El-Faïz

 

Beaucoup de sujets ont été abordés à travers ces 17 reportages, et tout le monde n'a pas pu être récompensé mais comme le dira une des collégiennes vainqueur de Tani Malandi en s'adressant aux autres participants, « vous n'avez peut-être pas gagné, mais vous avez montré les beautés de Mayotte, c'est ça l'important ! ».

 

Mise à jour : avril 2021